" C'est le passé qui nous dit qui nous sommes. Sans lui nous perdons notre identité. "
(Stephen Hawking)
Nos lointains ancêtres Égyptiens et Hébreux, ont partagé il y a six mille ans, à l'aube de la civilisation, le même espace géographique pendant près de trois millénaires. La Torah mentionne l'Égypte cinq cents fois mais les archives égyptiennes demeurent silencieuses sur les Hébreux. Cette absence intrigue et questionne bon nombre de savants. Elle suggère que la Torah est un mythe ou une simple légende.
Adulée ou mise à distance y compris au sein même de la communauté juive, la foi, mystique pour les uns, incomprise pour d'autres, est alors réduite à une célébration calendaire sur le mode laïc.
Son étude complexe est chargée du poids des comment-taires qui scellent la compréhension des versets difficiles à déchiffrer, clairement reconnus indécryptables en commandements non étayés, ils sont déclarés des 'Hokim', expressions impénétrables qui attendent de retrouver leur sens originel.
Donnée par Dieu il y a plusieurs millénaires, la Torah a modifié le cours de l'Histoire. Centrée sur le parcours des Hébreux, le récit nous laisse les refrains de ses mélodies sans décrire le pays d'où ils viennent faisant de l'Égypte le paradigme incontournable sans laquelle il n'y aurait eu ni l'Exode ni les dix commandements. Ce paradoxe encourage, voire nous oblige, à repenser le lien entre le peuple hébreu et son pays matriciel.
Désormais et depuis le XIXème siècle, Champollion a réveillé les Pharaons de leur caveau et nous permet d'entrevoir les mystères cachés de la Torah. Dès lors, une autre lecture devient possible. Les secrets émergent du fond des âges, les énigmes s'éclaircissent et l'Histoire prend alors la place de la légende. La grammaire dévoilée met en abime et détrône les sentiers battus de l'herméneutique traditionnelle fondée sur le bloc monothéiste qui s'est cruellement propagé.
Sous cette lecture, la Torah n'est plus "d'interprétations", elle devient, en propre, l'Histoire de l'Homme des origines, Humain en devenir, l'Histoire de tous les Hommes.
Celui qui prend du recul voit clair,
Celui qui est trop près ne voit que du brouillard.
(Lao Tseu)
Adulée ou mise à distance y compris au sein même de la communauté juive, la foi, mystique pour les uns, incomprise pour d'autres, est alors réduite à une célébration calendaire sur le mode laïc.
Son étude complexe est chargée du poids des comment-taires qui scellent la compréhension des versets difficiles à déchiffrer, clairement reconnus indécryptables en commandements non étayés, ils sont déclarés des 'Hokim', expressions impénétrables qui attendent de retrouver leur sens originel.
Donnée par Dieu il y a plusieurs millénaires, la Torah a modifié le cours de l'Histoire. Centrée sur le parcours des Hébreux, le récit nous laisse les refrains de ses mélodies sans décrire le pays d'où ils viennent faisant de l'Égypte le paradigme incontournable sans laquelle il n'y aurait eu ni l'Exode ni les dix commandements. Ce paradoxe encourage, voire nous oblige, à repenser le lien entre le peuple hébreu et son pays matriciel.
Désormais et depuis le XIXème siècle, Champollion a réveillé les Pharaons de leur caveau et nous permet d'entrevoir les mystères cachés de la Torah. Dès lors, une autre lecture devient possible. Les secrets émergent du fond des âges, les énigmes s'éclaircissent et l'Histoire prend alors la place de la légende. La grammaire dévoilée met en abime et détrône les sentiers battus de l'herméneutique traditionnelle fondée sur le bloc monothéiste qui s'est cruellement propagé.
Sous cette lecture, la Torah n'est plus "d'interprétations", elle devient, en propre, l'Histoire de l'Homme des origines, Humain en devenir, l'Histoire de tous les Hommes.
Celui qui prend du recul voit clair,
Celui qui est trop près ne voit que du brouillard.
(Lao Tseu)
